lundi 1 juillet 2013

Le Sénégal s'active pour mettre en place un nouveau visa biométrique

L'aéroport international de Dakar.
L'aéroport international de Dakar.
Source: Wikipédia
Par RFI

A partir du 1er juillet 2013, le Sénégal exigera un visa biométrique à toutes les personnes désireuses d'entrer sur son territoire. Ce sésame coûtera 32 500 francs Cfa, soit 50 euros, pour un séjour de moins de trois mois. Pour préparer ce changement, dix postes de contrôles aux frontières terrestres vont être équipés d’ici à la fin du mois de juin. Près de 18 autres postes seront installés à l’étranger, notamment en France, en Chine, au Cameroun et en Afrique du Sud. Depuis ce samedi, il est désormais possible de payer son visa en ligne.

Pour se faire établir ce document, le demandeur d’un visa pour le Sénégal devra se rendre sur le site internet géré par la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (la SNEDAI, qui opère déjà en Côte d’Ivoire). Celle-ci est désormais aussi la société privée concessionnaire du traitement des demandes de visa biométrique au Sénégal. Sur le site snedai.sn, le demandeur peut télécharger les documents de voyage et payer son visa en ligne. Après s’être ainsi enregistré, le demandeur reçoit sous 48 heures un pré-visa. Dernière étape : l’enrôlement qui peut se faire dans les consulats et les ambassades du Sénégal à l’étranger ou simplement à l’arrivée, à l’aéroport de Dakar.
« Mieux filtrer »
D’après le commissaire Ibrahima Diallo, le secrétaire exécutif du comité de pilotage du visa biométrique, ce changement répond à un souci de moderniser les procédures de délivrance du visa. A cela s’ajoute une préoccupation sécuritaire, « au moment où l’on parle d’insécurité dans la sous-région cette procédure nous permet de mieux filtrer les personnes qui entrent au Sénégal », indique ce responsable du ministère de l’Intérieur, joint par RFI.
Les autorités estiment à près de 300 000 le nombre de voyageurs concernés par ce visa chaque année. Cette mesure s’appliquera à tous, excepté les ressortissants de l’espace de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Les ressortissants du Maroc et de la Mauritanie échappent également à cette disposition en raison d’accords de libre-circulation signés avec Dakar.

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