lundi 18 novembre 2013

Regret et futur prometteur pour les Lions, certitude terrifiante pour les Eléphants

Du regret. Un énorme regret. C’est ce sentiment qui assurément domine chez les sportifs sénégalais, après l’élimination en Coupe du mode des Lions par une Côte d’Ivoire que d’aucuns ne savaient pas aussi vulnérable.Le principal regret porte sur le match aller, joué sur le mode ‘’portes ouvertes’’ aux déboulés du feu-follet Gervinho qui s’en est donné à cœur joie. Dribblant à tout vent, centrant sans retenue et servant sur un plateau d’argent ses coéquipiers de l’attaque qui n’ont véritablement pas traduit en buts la générosité de l’attaquant de l’AS Rome. 
Tout autre a été le match retour de Casablanca où, troquant son look du bon Dr Jekyll contre celui du méchant Mister Hyde, les Lions ont fait passer quelque 80 mn d’enfer aux Eléphants. Et jamais, peut-être de mémoire d’Ivoirien, la bande à Didier Drogba et Yaya Touré n’a été autant dominée, ballottée aux quatre coins du terrain par une équipe du Sénégal que plusieurs de ses supporters avaient du mal à reconnaître. Les Lions voulaient bouffer manifestement de l’Eléphant… 
 Pour éviter de finir dans la casserole, Yaya Touré, le seul africain nominé au Ballon d’Or, mit son orange, pardon bleu de chauffe, pour suppléer Gosso Gosso dans son rôle de Demolition man, pendant que l’emblématique Drogba fuyait le sévère marquage de Kara Mbodj et de Djilabodji pour un retour en zone dans sa propre défense. Histoire de prêter main forte à Kolo Touré et Didier Zokora, constamment stressés par les incessants harcèlements de Sadio Mané. Cependant, si ce dernier a pu confirmer tout le bien qu’on pensait de lui, c’est qu’il a bénéficié du travail de sape de la défense, mais aussi et surtout de ses compères du milieu. 
A l’image de Salif Sané, le milieu sénégalais a noyé celui d’en face, permettant un meilleur déploiement de l’armada offensive. Dommage qu’un buteur froid, réaliste, a fait défaut aux Lions… Le changement de jeu de l’équipe est merveilleux certes, mais qu’on n’aille pas chercher loin : il procède d’un changement d’hommes. Dans son épine dorsale, c’est-à-dire la défense et le milieu, elle a subi de profondes mutations qui lui ont conféré cette fière allure que tout un chacun se plait à relever. Forcé de changer en privilégiant le sportif sur l’affectif, Giresse a fini par comprendre qu’en plus du talent, un match se joue et se gagne souvent par des joueurs qui en ont envie. 
Piaffent d’impatience de monter qu’ils peuvent servir à autre chose qu’à cirer le banc. ‘’Gigi’’ est bien placé pour le savoir, dans la mesure où c’est une attitude de révolte pour qu’on lui donne sa chance qui a fait que Tigana est devenu titulaire dans l’équipe de France pour former avec lui, Platini et Fernandez le fameux carré magique des Bleus de 1982. En plus de l’envie, à l’origine pour une plus large part de la prestation haut de gamme des Djilabodji, Salif Sané, Kara Mbodj et Stéphane Badji, Giresse qui, comme tous les Sénégalais, sait qu’il tient depuis samedi la base d’une équipe compétitive, doit élargir celle-ci. En cherchant constamment le ou les éléments capables d’apporter un plus. 
Ce qui fait que les adversaires ont toujours du mal à vous égaler ou mettent du temps pour le faire. Sabri Lamouchi ne l’a-t-il pas compris ou n’a-t-il pas pour le moment le choix ? Toujours est-il que ses Eléphants qui peinent à se renouveler donnent l’impression d’être vieillissants et manquent de spontanéité, voire du coup de rein qui fait la différence. A l’image de Drogba se faisant chiper très proprement une balle de but par Kara Mbodj. Elle était ordinaire, très ordinaire cette équipe ivoirienne, aux dépens de qui Sadio Mané et ses coéquipiers ont prouvé une fois de plus cette vérité biblique du football : 
qui tient le ballon a l’initiative du jeu. Et du coup confine l’adversaire au rang de spectateur ou de dératé courant dans tous les sens à la recherche d’un ballon invisible et tremblant à l’idée d’encaisser le but à chaque attaque. Samedi à Casablanca, Drogba et compagnie ont quasiment été dans cette position suicidaire jusqu’à l’ultime minute où un fantomatique Kalou a marqué le but égalisateur.
CTN/SAB

mercredi 13 novembre 2013

Le DEAL de la SERPM-SA


 L’exploitation des phosphates de Matam ne finissent pas de nous révéler tous ses secrets. Imaginer vous bien la SERPM-SA (la Société d’Etudes et de Réalisation des Phosphates de Matam) a signer des accord avec des étudiants de la région de Matam sans la présence des autorités locales. Personne ne connais les tenants et les aboutissants de cet accord. Nous pensons bien que ces genres de contrat méritaient bien la présence du Gouverneur de la région ou son représentant, le Préfet et les représentants des collectivités locales qui entourent le site. Ces dernières sont la Commune de hamady Ounaré et les Communautés rurales de Ndéndory et de Orkadiéré. Dans leur nébuleux accord, on nous fait savoir que la SERPM-SA a loué un appartement pour les étudiants de la région de Matam. Et parmi ces occupants, il y a aucun étudiants ressortissants de ces différentes collectivités locales qui entourent le site. Nous ne sommes pas contre de ceux qui y occupent cet appartement même s’ils habitent à des centaines de kilomètre du site. Mais au moment les principaux intéressés c'est-à-dire ceux qui souffrent directement aux effets néfastes de cette exploitation mafieuse ne doivent pas être laisser à la rade.


On nous dit souvent qu’ils sont à la phase d’étude et de teste mais on voit chaque jours des centaines  de camions transportent de l’engrais du site vers le centre du pays et vers le Mali. Affaire à suivre…