mercredi 25 novembre 2015

Fifa : la radiation à vie du foot requise contre Michel Platini

La radiation à vie a été requise contre Michel Platini par la chambre d'instruction de la justice interne de la Fifa ce mardi. 

"Un pur scandale". La radiation à vie a été requise contre Michel Platini par la chambre d'instruction de la justice interne de la Fifa, a indiqué mardi à l'AFP Maitre Thibaud d'Alès, l'avocat du président de l'UEFA, qui dénonce un "pur scandale" et la "démesure" d'une telle peine demandée.
C'est la chambre de jugement de la Fifa qui doit rendre le verdict final en décembre dans ce dossier, qu'a pu consulter l'avocat de Platini, candidat à la présidence de la Fifa. Il est reproché à Platini un paiement de 1,8 million d'euros reçu en 2011 de Joseph Blatter, président démissionnaire de la Fifa, pour un travail de conseiller achevé en 2002. "La chambre d'instruction du comité d'éthique de la Fifa a requis le bannissement à vie de Michel Platini, nous l'avons vu dans le dossier qui nous a été transmis. Je regrette que cela soit sorti, car la plus grande confidentialité devait entourer cette procédure", a commenté auprès de l'AFP Maitre D'Alès, regrettant la fuite de cette information mardi matin sur le site de Libération
"Les masques tombent". "Ce bannissement requis est conditionné à la preuve d'une corruption. Mais il y a clairement une démesure de la peine requise. Elle ne repose sur rien dans le dossier. On peut se demander si la personne chargée d'enquêter ne doit pas être appelée "la personne chargée de spéculer" ou la personne "chargée d'éliminer Michel Platini" en vue de la présidence de la Fifa", a poursuivi Maitre D'Alès. "C'est un pur scandale. Et en rendant public cela, il y a clairement une volonté de nuire. Les masques tombent les uns après les autres à la Fifa, il y a une instrumentalisation du calendrier électoral et une stratégie d'élimination du candidat Platini", a ajouté l'avocat de l'ex-triple Ballon d'Or, membre du cabinet Clifford Chance à Paris.

La commission d'éthique de la Fifa, interrogée par l'AFP, s'est refusée à tout commentaire. Une source proche de la Fifa, qui n'a pas souhaité être citée a indiqué, au sujet des réquisitions rendues publiques, qu'il pourrait s'agir d'une "manœuvre du camp Platini pour montrer le supposé préjugé anti-platinien de la commission d'éthique". "Je suis scandalisé que cela ait fuité", a souligné pour sa part Maitre D'Alès, réfutant ainsi auprès de l'AFP, une telle manœuvre.

lundi 16 novembre 2015

Sinthiou Bamambé : Pose de la première pierre du lycée

Afin d’améliorer les conditions d’étude et de vie des lycéens en leur offrant des infrastructures et les outils de qualité nécessaires à leur apprentissage, l’ADESBA et le PAISD vont construire et équiper le nouveau lycée de Sinthiou Bamambé pour une durée de 8mois.

Ce vendredi 13 Novembre 2015, Jean FELIX-PAGANON (ambassadeur de la France au Sénégal), Mamadou TALLA (Ministre de la Formation Professionnelle de l’Apprentissage et de l’Artisanat), Tibou GASSAMA (président de l’Association pour le Développement de Sinthiou Bamambé section France), Mamadou Thierno TALLA (président de l’ADESBA section Dakar), le président du conseil départemental de Kanel, le Maire adjoint de ladite commune, l’inspecteur d’académie de Matam, le proviseur du lycée et de nombreux élus ont donc posé la première pierre symbolique.
L’ADESBA est engagée à construire et à équiper  dans la commune de Sinthiou Bamambé Banadji un lycée secondaire général d’un coût de 180 millions de francs CFA. En partenariat avec le PAISD (Programme d’Appui aux Initiatives de Solidarité), l’ADESBA a obtenu une subvention de 60% soit 108 millions de francs CFA. Le nouveau lycée va accueillir les élèves de la commune de Sinthiou Bamambé Banadji, des villages de Séno Palel, de Ouro Sidy, de Daiba, de Wéndou Nody, de Tékinguel, de Kellol et tout le Dandé mayo.

Le nouveau lycée va répondre à la croissance démographique de la commune et des villages environnants. Il va augmenter la capacité d’accueil des élèves.

Attentats : Abdel Abaaoud, l’homme derrière les attentats français selon INFO M6

Abdel Abaaoud est le francophone le plus recherché de Syrie. Il a joué un rôle central dans des attentats et tentatives perpétrés sur le territoire national depuis dix huit mois. C'est également l'homme qui est derrière les attaques à Paris de vendredi soir.

Agé de 27 ans, l’homme originaire du quartier bruxellois de Molenbeeck serait directement impliqué aujourd’hui dans les attentats tragiques qui ont endeuillé la capitale vendredi dernier. Selon plusieurs sources, il est d’ailleurs l’un des intimes de Salah Abdeslam ; l’un des membres présumés et toujours en fuite du large commando qui a visé le Bataclan, le Stade de France, et plusieurs commerces du Xe et XIe arrondissement de la capitale le vendredi 13 novembre.
Son parcours
Débarqué en Syrie il y a près de deux ans, Abdel Abaaoud aurait peu à peu gravi les échelons dans la hiérarchie de Daesh, au point d’en devenir un rouage essentiel, chargé du recrutement, de l’entraînement et de la planification d’attentats en Europe – et plus particulièrement en France- au moyen de jeunes combattants qu’il aurait préalablement eu sous ses ordres. Dans la région syrienne de Raqqa, l’homme affiche une réputation de tueur sanguinaire, et se met en spectacle sur une vidéo de propagande où on l’aperçoit tirer des corps attachés au 4x4 qu’il conduit.
En janvier 2015, alors que Paris est la cible des attaques sanglantes menées par les frères Kouachi et Amédy Coulibaly, il coordonne la cellule jihadiste belge de Verviers, démantelée in extremis par les services de sécurité belges. Malgré ce revers, Abaaoud – rebaptisé de son nom de guerre Abou Omar Soussi – qui a fait venir en Syrie son jeune frère Younès alors tout juste âgé de 15 ans, planifie d’autres actions sanglantes. Et son nom et son implication vont peu à peu se mêler avec le parcours de jihadistes français.
Des salles de concerts visés
Si son rôle supposé en Syrie ne fait pas mystère pour les services spécialisés, des témoignages vont asseoir sa réputation. A la mi-août, un jeune français prénommé Réda H. est interpellé en région parisienne à son retour de Syrie, sur la base d’une information fournie par un jihadiste espagnol.
Lors de sa garde à vue, le suspect va relater son parcours : un bref passage d’une dizaine de jours dans la région de Raqqa où il suit un entraînement militaire intensif visant à acquérir une technique de combat nécessaire à la réalisation d’attentats en Europe. Blessé lors d’un exercice, il se voit confier la mission de cibler des salles de concerts en France.
Des liens avec Sid Ahmed Ghlam et Ayoub El-Khazzani
Mais il sera interpellé peu après son retour en France à la suite d’un périple ou il passe par la Turquie, la Pologne, la République Tchèque et les Pays-Bas.  Pourtant, selon plusieurs sources, ce funeste projet lui aurait été confié par un homme : Abdelhamid Abaaoud. Ce même homme qui a connu il y a plusieurs années  l’un des membres du commando du Bataclan. Abdelhamid Abaaoud, qui au cours des dix huit derniers mois, aurait été en contact  Sid Ahmed Ghlam et Ayoub El-Khazzani, le tireur du Thalys.

Par Adrien Cadorel

jeudi 12 novembre 2015

Célébration de la journée nationale sur l’éducation des filles

L’inspection d’académie et la communauté éducative de Matam a célèbré ce mercredi 11 novembre 2015 la journée nationale sur l’éducation des filles. Le thème de cette année est: promouvoir l’éducation des filles et l’inclusion des enfants à besoins spécifiques spéciaux pour une éducation équitable de qualité au service du développement durable : la réponse du Sénégal.

Pour booster l’éducation des filles et leur maintient dans les structures scolaires, l’inspection d’académie de Matam à l’instar des autres inspections d’académies du Sénégal a célébré ce 11 novembre 2015 la journée nationale de l’éducation des filles à Matam sur le thème « promouvoir l’éducation des filles et l’inclusion des enfants à besoins spécifiques spéciaux pour une éducation équitable de qualité au service du développement durable : la réponse du Sénégal». La manifestation est présidée par le gouverneur de la région de Matam, Monsieur Oumar Mamadou Baldé qui dit : « je suis venu ici pour montrer mon  soutien à l’éducation. C’est à partir de l’éducation qu’on peut vaincre l’ignorance ». Il continue dans son discours pour dire qu’ «un enfant mal éduqué a mille chances d’échouer alors qu’un enfant qui va réussir c’est quelqu’un qui a des ambitions. Si vous voulez réussir, Ayez l’ambition de mettre à l’aise vos parents. Imposer en vous un caractère de politesse. »
Quand à l’inspecteur d’académie de Matam Monsieur Seydou SY,  l’éducation des filles est la priorité de l’académie. Il poursuit pour dire : « à l’image de la marraine, nous voulons faire aimer les filles les filières scientifiques. Nous avons choisit Mme Sall pour l’offrir en exemple aux jeunes filles ».
 La marraine de cette année est Mme Sall Fatou kiné Diop, coordinatrice du programme USAID Yaajeende. Très émise et honorée, Mme Sall est ingénieur agronome. Elle affirme qu’elle va suivre de pré les dix filles récipiendaires. On a primé les quatre meilleures filles qui sont admises aux examens CFEE et au BFEM, une fille au Centre de Formation Professionnelle de Matam et une fille à mobilité réduite.
Et pour Hawa Oumar Diaw la coordonnatrice du bureau genre à l’inspection d’académie de Matam« aujourd'hui est le jour où nous concentrons notre attention sur la petite fille, mais ce n’est pas un jour isolé. Il fait partie des efforts massifs et inexorables vers un monde avec l'égalité des sexes. »
Les filles forment un groupe démographique particulièrement vulnérable et sont confrontées à des obstacles sur le plan social, économique et politique. Alors qu’elles ont le potentiel de devenir les leaders de demain et les actrices du changement. Leur autonomisation se heurte parfois à des facteurs tels que les grossesses non désirées, les mariages précoces et forcés, la violence basée sur le genre et un accès limité à l’éducation supérieure et aux services de santé de la reproduction.  Nous devons à présent nous mettre au travail pour atteindre les objectifs fixés et remplir notre promesse faite aux filles de leur offrir les opportunités qu’elles méritent, tout au long de leur cheminement vers l’âge adulte. Donc il faut inviter les chefs d’établissements à prendre des dispositions nécessaires pour rendre l’espace scolaire sécurisant pour les filles et lutter contre les mariages précoces dans la région de matam.