mardi 21 janvier 2014

Meurtre à Sinthiou Bamambé

La commune de Sinthiou Bamambé (dans la région de Matam) s’est réveillée dans une situation macabre. Un boutiquier âgé de vingt sept ans répondant au nom de Moustapha Dia, a été trouvé mort dans des conditions inhumaines dans sa boutique la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 janvier 2014.
Consternation et inquiétude sont les sentiments qui habitent ce jeudi 16 Janvier 2013 la population de la commune de Sinthiou Bamambé. Le corps inerte de ce commerçant baol baol originaire de Touba, en remplaçant de son grand frère toujours pas revenu du Magal, fait l’objet de toutes les discussions et les commentaires vont bon train. Le réveil a été plutôt brutal pour les habitants de cette commune et l’horreur est le sentiment le mieux partagé.
En fait, se sont les serveurs de pains qui étaient les premiers sur les lieux. Après avoir longtemps attendu, ils ont décidé d’aller frapper à sa porte mais hélas sans succès. Ils alertent la maison et qui à leur tour informe le maire de la ville.  L’édile de la ville en compagnie des notables ont découvert après ouverture des lieux un corps sans vie du commerçant dans une marre de sang sous son comptoir. Le maire Amel Talla, première personne sur les lieux du meurtre après avoir été avisé explique « il avait une plaie béante dans la partie gauche du cou. Son assassin a du le frapper avec quelque chose de tranchant pendant qu’il se retournait pour le servir, car il tenait une pièce de cents francs dans la main. Ce qui laisse cependant tout le monde perplexe, c’est que la boutique est intact, rien n’a été volé .
Informés, des éléments de la gendarmerie de la brigade d’Ourossogui n’ont pas mis du temps à rallier les lieux du drame. Les sapeurs-pompiers de Matam évacue le corps sans vie à la morgue de l’hôpital d’Ourossogui puis acheminé vers Touba pour les besoin de l’inhumation.
Pourtant cette commune très réputée avant pour son caractère calme prend des ailes de violences . Une enquête est ouverte pour démasquer le ou les auteur(s) de cet acte ignoble. Toute fois, les gendarmes avaient arrêtés quelques jeunes du quartier pour des besoins d’enquêtes mais ils ont tous été relâché et l’enquête suit son cours.

jeudi 16 janvier 2014

Drame à Sinthiou bamambé



La population de Sinthiou Bamambé est réveillé aujourd’hui sous le choc. Un boutiquier a été froidement assassiné dans sa boutique dans la nuit d’hier (Mercredi 15 janvier 2014 au Jeudi 16). il a été égorgé. Cette une histoire nouvelle dans la commune. On assiste souvent des boutiques cambriolé mais il n’a jamais eu mort d’homme. Le maire, le préfet du département de kanel, la gendarmerie, la police, les sapeurs pompiers ainsi que toute la population se sont donnés rendez vous chez Hamady Birane Ba, là où le commerçant exercé son métier. Une enquête est ouverte.
Nous allons y revenir largement sur cette histoire pour plus d’information.

mercredi 15 janvier 2014

Fonds publics: Macky Sall invite ses collaborateurs à avoir un "comportement irréprochable"

Président de la République
Le chef de l'Etat du Sénégal, Macky Sall, a invité ses collaborateurs et les agents de l'Etat à observer "un comportement irréprochable" dans la gestion des fonds publics, rappelant sa détermination à combattre la délinquance économique et financière conformément à l'"exigence du peuple sénégalais".
"J’attends de mes collaborateurs et plus généralement de tous ceux qui participent à la gestion des ressources publiques, un comportement irréprochable et à la hauteur des aspirations et attentes des Sénégalais", a déclaré M. Sall, mercredi à Dakar, lors de la rentrée solennelle des cours et tribunaux.

Il a répondu à une interpellation du bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Me Ameth Bâ. "Aucun effort ne sera ménagé dans ce combat pour l’éthique et la bonne gouvernance et qu’aucun écart ne sera toléré", a assuré le chef de l'Etat.

"Notre volonté politique à cet égard est sans faille", a-t-il soutenu, indiquant qu'"aujourd’hui, (...) la justice de notre pays est saisie de poursuites pour détournement de deniers publics, escroquerie portant sur les deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, etc.".

M. Sall a toutefois souligné que "le traitement judiciaire de la délinquance économique et financière est un sujet qui exprime bien (son) engagement sans faille pour une gestion saine, sobre, rationnelle et efficiente des ressources publiques au profit de tout le peuple sénégalais".

"C’est dans cette dynamique que nous nous sommes inscrits et la voie du développement dans laquelle nous nous sommes engagés ne peut souffrir de la part des acteurs publics comme privés, de comportements de prédation de nos ressources si limitées", a-t-il poursuivi.

Pour le président de la République, "la lutte contre le fléau de la corruption et son corollaire, l’enrichissement illicite, la lutte contre le blanchiment de l’argent sale, contre le financement du terrorisme, en somme contre la délinquance économique et financière, est une exigence du peuple sénégalais".

Il a rappelé en outre les engagements internationaux et la pratique commune dans la lutte contre la corruption et la criminalité économique et financière, soulignant leur "sophistication croissante" avec l'essor de l'internet et des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

"Au Sénégal, déjà au début de l’année judiciaire 1999-2000, la rentrée solennelle des cours et tribunaux s’était intéressée à la prévention juridique et au traitement judiciaire de la corruption", a insisté le président Macky Sall.

"Le juge ayant introduit le thème avait, à l’époque, proposé comme solutions pour éradiquer le mal, la réduction des opportunités de corruption et l’augmentation des risques d’arrestation."

Un grand malheur va s’abattre sur le Sénégal



Attendu aux Champs de courses où il a l’habitude de faire des déclarations fracassantes, Serigne Moustapha Sy, guide moral des Moustarchidines, a partagé une révélation de son père. 
Il a annoncé qu’un grand malheur allait s’abattre sur le Sénégal. 
Serigne Cheikh Tidjane Sy (son père), lui a fait une révélation : « Il m’a dit qu’un grand malheur va s’abattre sur le Sénégal et que c’est au détour de cette catastrophe que le pays va connaître un vrai développement ».
Interloqués, les fidèles tendent davantage leurs oreilles : « Les hommes de la dimension de Serigne Cheikh ont l’œil rivé sur le Sénégal et les talibés et font d’énormes sacrifices pour protéger le pays ».
Ceux qui s’attendaient à des déclarations volcaniques ont sans doute déchanté.

L’UCAD et l’UGB rejoignent les autres universités en signant le protocole avec le gouvernement


Les représentants des étudiants des universités Cheikh Anta Diop de Dakar et Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) ont rejoint mercredi leurs camarades des universités régionales de Bambey, Thiès et Ziguinchor en signant le protocole d'accord "finalisé" portant notamment sur la révision des frais d'inscription dans les universités publiques sénégalaise. Les étudiants des cinq facultés et instituts de l’UCAD et le coordonateur de la Coordination des étudiants de l’UGB Cheikh Mbacké Séne ont paraphé ledit protocole d’accord avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.

Ce document a été signé vendredi par les représentants des étudiants de l'Université Assane Seck (Ziguinchor), de l'Université Alioune Diop de Bambey et de l'Université de Thiès.

Lors de la signature du protocole, les étudiants de l’UGB ont arboré des brassards rouges pour protester contre ''le forcing'' du gouvernement.

''Nous avons signé le protocole, en sentant une chose, que nous sommes dans un pays où l’Etat procède à du chantage à d’honnête citoyens. Ils ont imposé à l’UGB de signer (le document). Si on ne signe pas, ils vont fermer l’université’’, a déclaré le coordonnateur des délégués de l’UGB.

Il a qualifié le protocole signé de ''honte'', de la ''trahison''. ''Nous ne sommes pas convaincus par ce que nous avons signé’’, a ajouté Cheikh Mbacké Sène.

De son côté, le porte-parole du collectif des délégués de l’UCAD, Ndème Dieng a affirmé qu’ils ont décidé de signer le protocole parce qu’ils ont eu des ‘’acquis’’.

Les droits d'inscription dans les différentes universités sénégalaises sont fixées à 25.000 francs, 50.000 et 75 000 francs CFA respectivement pour la licence, le master et le doctorat, pour la période 2013-2016, en vertu du protocole d’accord.

En plus des droits d'inscription, le protocole stipule que "l'étudiant dont le maintien de la bourse n'est pas assujetti aux résultats aux examens est autorisé à s'inscrire, s'il le souhaite, en signant une autorisation de prélèvement sur sa bourse d'un montant équivalent à ses droits d’inscription".

Il indique également que "l'étudiant non boursier est autorisé, s'il le souhaite, à s'inscrire en avançant une somme de 10 000 FCFA sur ses droits d'inscription, le reste devant être complété au plus tard le 15 mars 2014".

Concernant les bourses et allocations d'études, le protocole souligne que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'engage à payer les bourses des étudiants qui sont assurés de conserver leurs bourses d'études et qui ont souscrit aux formalités d'inscription".

S'agissant du renouvellement des bourses, l'accord précise qu'"un seul redoublement [est] permis dans chaque cycle" pour la licence et le master.

Pour les étudiants en médecine, il stipule également qu'"un seul redoublement [est] permis de la première année à la troisième année et de la quatrième année à la sixième année". Les parties signataires conviennent aussi de "la possibilité de terminer la thèse en deux ans".

Par ailleurs, le protocole énonce que "le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'engage à associer les représentants des étudiants dans le partage et la validation des textes en cours d'élaboration sur la police universitaire".