jeudi 28 août 2014

Ligue des Champions : Moti, la folle soirée d'un défenseur devenu gardien héros en Bulgarie !



Cosmin Moti est entré dans la légende ! Ce défenseur de Ludogorets a permis au club bulgare de se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des Champions en enfilant les gants de gardien pour la séance des tirs au but !

«La folie Cosmin Moti», «Ludogorets a un nouvel héros», «Ludogorets peut remercier Moti»… Depuis mercredi soir, Cosmin Moti fait le buzz sur la planète football. Si son nom ne vous disait peut-être rien il y a encore 24 heures, vous avez très certainement entendu parler de son exploit avec Ludogorets contre le Steaua Bucarest en barrages retour de la Ligue des Champions (1-0, 6-5 tab).
«Légendaire», «une dinguerie», «Tout Puissant», «une statue pour Moti», «mon héros», «Moti is your new God», «Moti es grande»... Partout dans le monde, Moti a enflammé les réseaux sociaux.
C'est pourtant son coéquipier Wanderson qui aurait pu endosser le rôle de héros avec un superbe but inscrit à la 90e minute, permettant au club bulgare de disputer la prolongation. Mais à la 118e minute, le gardien de Ludogorets Vladislav Stojanov est exclu après un deuxième carton jaune, et les trois changements ont déjà effectué... C'est le moment choisi par Moti pour enfiler sa cape de super-héros, ou plutôt les gants de son portier, et prendre place dans le but !
Moti marque son penalty et en stoppe deux !
Malgré sa nouvelle responsabilité, Moti fait preuve d'une impressionnante force mentale en tirant et marquant le premier tir au but de son équipe. Ce qui lui permet ensuite de se concentrer pleinement, et avec un peu plus de confiance, sur sa nouvelle tâche. Et le miracle s'est produit ! Il stoppe deux tentatives des Roumains et envoie ainsi Ludogorets en phase de poules de la Ligue des Champions !
Une histoire incroyable qui marquera les mémoires de nombreux amateurs de ballon rond, mais aussi des supporters du Steaua Bucarest. Car ce n'est pas fini ! Pour l'anecdote, Moti est Roumain et il a évolué de 2005 à 2012 sous les couleurs du Dinamo Bucarest, l'ennemi juré du Steaua ! Ce joueur de 29 ans avait donc une raison de plus de fêter son exploit avec une joie intense.

jeudi 21 août 2014

FRAUDE AU CONCOURS D’ENTREE A LA FASTEF Deux candidats arrêtés et un professeur activement recherché



Le concours d’entrée à la Fastef, section Lettres-Histoire-Géographie du mois de février dernier, est entaché par une  fraude. A l’origine, un professeur de l’Ucad, à qui les deux «faux» candidats ont remis plus d’un million de nos francs. La gendarmerie a procédé hier à des arrestations.
Encore un cas de fraude qui ne crédibilise pas l’enseignement supérieur au Sénégal. En effet, un homme et une jeune femme tous de la même famille Basse ont été arrêtés, hier, par la gendarmerie, vers les coups de 13 heures, à l’école normale supérieure de Dakar. Rewmi quotidien a creusé pour savoir les véritables raisons de cette arrestation en plein cours. Selon des sources très proches de l’enquête, ces jeunes ont remis une somme d’un million deux cent (1.200.000 F Cfa) à un professeur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour leur admission au concours de Lettres-Histoire-Géographie, niveau baccalauréat, organisé par la Fastef. Etant sûrs de leur admission au concours, les deux candidats n’avaient même pas jugé utile de participer aux épreuves. Au finish, les résultats seront affichés au tableau officiel au mois de février et les deux frère et sœur ne firent pas partie des 21 admissibles. Selon nos informations, les parents de ces jeunes ont fait pression sur le professeur.  Après les entretiens, une autre liste est sortie avec 20 admis, dans laquelle figuraient bien les noms des deux «faux candidats». Le professeur de l’Ucad, grâce à ses connections, a réussi à glisser leurs noms sur cette nouvelle liste des admis, en éliminant deux candidats.
Les «intrus» déférés
Malheureusement pour ces derniers, leurs noms ne figurent par sur la vraie liste que détient le chef de département de LHG. Après plusieurs investigations internes, l’administration ayant eu vent d’une main extérieure, a porté l’affaire devant la gendarmerie, qui n’a pas mis longtemps pour cueillir  les deux «intrus». Cuisinés hier par la Section de recherches, les deux jeunes ont confirmé que leur père a remis une somme de 1.200.000 F Cfa à un professeur de l’Ucad, pour monnayer leur admission d’office audit concours. La gendarmerie, qui prend cette affaire au sérieux, a multiplié hier ses recherches. Selon les sources proches de l’enquête, le professeur reste injoignable et introuvable. Cependant, le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop et son chef de département sont informés. Les deux candidats qui avaient réussi, mais dont les noms avaient été biffés de la liste et qui étaient rentrés dans leurs villages, seront entendus ce matin par la Section de recherches. C’est du moins ce que précisent notre source et l’administration de la Fastef. Les supposés intrus seront déférés ce jeudi au parquet.
 
Par Khalil DIEME

5 Sénégalais trouvent la mort dans le chavirement d’une embarcation à destination d’Italie



Une triste nouvelle s’est abattue sur les populations de Médina Wandifa et Bounkiling, dans le département de Sédhiou. Avec la mort, en juillet dernier, de cinq de leurs fils péris sur les côtes libyennes. Selon la Rfm, ces jeunes avaient pris place à bord d’une embarcation ayant levé l’ancre en Libye pour l’Italie. Les cinq victimes sont Ousmane Cissé, Moro Sylla, Abdoulaye Diaïté, Boubacar Demba, originaires de Médina Wandifa et Mamadou Yacine Bâ, originaire de Bounkiling.

mardi 19 août 2014

Macky Sall au chevet des blessés de l'Ucad: "La violence n’a pas sa place dans le campus universitaire"



Le président de la République s’est déplacé aussi, hier, jusqu’aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar pour s’enquérir de l’état de santé des blessés, lors des affrontements de jeudi dernier, à l’Ucad. Constatant, lors de cette visite, que les blessés sont biens pris en charge au plan médical, vu que certains ont des blessures très sérieuses, Macky Sall leur a manifesté toute sa compassion. Interrogé par nos confrères de la RTS, le Président dit avoir vu « des jeunes qui ont beaucoup de foi, qui ont pris ce qui s’est passé avec beaucoup de philosophie ». « Je suis très peiné par ce que j’ai vu. Puisque, véritablement, la violence n’a pas sa place dans le campus universitaire. Certainement les enquêtes pourront nous aider à savoir ce qui s’est passé pour qu’il y ait autant de violence physique, à la fois envers les étudiants et envers les policiers, puisqu’il y a eu des blessés de chaque côté », a ajouté le chef de l’Etat.

lundi 11 août 2014

Ebola: le "patient zéro" était un petit Guinéen de deux ans

Guéckédou se situe au carrefour entre la Guinée, le Sierra Leone et le Libéria.







Les épidémiologistes ont retrouvé la trace du premier malade du virus Ebola, lors du pic en cours en Afrique de l'ouest. Il s'agit d'un petit garçon de 2 ans, mort en décembre dernier, près d'une ville de Guinée tout proche du Sierra Leone et du Liberia.


C'est près de Guéckédou, une ville de 220 000 habitants en Guinée, que le premier cas répertorié de virus Ebola a été enregistré, en décembre dernier. Cette zone est un carrefour vers le Libéria et la Sierra Leone, également touchés par l'épidémie en cours.

Qui est le "patient zéro" de l'épidémie d'Ebola en cours? De malade en malade, les médecins et les chercheurs ont retracé la route du virus qui touche actuellement l'ouest de l'Afrique. Il s'agit d'un petit garçon de deux ans qui vivait dans un village proche de Guéckédou, une ville du sud-est de la Guinée. Il est le premier patient infecté par le virus, d'après les épidémiologistes qui publient le fruit de leurs recherches dans le New England Journal of Medicine.

L'enfant est mort le 6 décembre 2013, quelques jours seulement après avoir présenté des symptômes (fièvre, nausées et diarrhée), d'après ces experts. "Une semaine plus tard, sa mère mourait à son tour, suivie par sa soeur de 3 ans et sa grand-mère" également touchées par cette fièvre hémorragique, raconte leNew York Times.

Le virus de type Zaïre a continué sa course en Guinée et, en mars, il était déjà présent dans huit localités du pays. Des cas suspects commençaient aussi à apparaître au Libéria et en Sierra Leone. "Guéckédou se situe à l'intersection entre ces trois nations: la maladie y a trouvé un point d'entrée facile dans la région", note le quotidien américain.

Les chercheurs ignorent toutefois comment le petit garcon a pu être contaminé lui-même. "La source la plus probable vient en général de l'ingestion de viande de chauve-souris", rappelle The Independent, tout en écartant cette piste alimentaire dans le cas d'un enfant de cet âge.

"L'autre hypothèse serait des fruits contaminés par des déjections de chauve-souris ou une injection pour laquelle une seringue contaminée aurait été utilisée", ajoute le quotidien britannique. Auquel cas, d'autres malades auraient précédé ce "patient zéro", sans avoir été répertoriés.

Avec 1779 cas connus, dont 961 mortels, et une percée du virus au Nigeria, ce pic historique est désormais "hors de contrôle et devrait encore empirer", d'après le New York Times. Il va bientôt "surpasser tous les précédents pics cumulés".

Et c'est près de Guéckédou que tout a commencé, en Afrique de l'ouest, où l'on n'avait encore jamais connu le virus Ebola. D'après Science et Avenir, c'est sans doute la chauve-souris qui a importé la maladie en Afrique de l'ouest. Maladie qui restait "dormante" jusqu'à ces derniers mois.