jeudi 12 novembre 2015

Célébration de la journée nationale sur l’éducation des filles

L’inspection d’académie et la communauté éducative de Matam a célèbré ce mercredi 11 novembre 2015 la journée nationale sur l’éducation des filles. Le thème de cette année est: promouvoir l’éducation des filles et l’inclusion des enfants à besoins spécifiques spéciaux pour une éducation équitable de qualité au service du développement durable : la réponse du Sénégal.

Pour booster l’éducation des filles et leur maintient dans les structures scolaires, l’inspection d’académie de Matam à l’instar des autres inspections d’académies du Sénégal a célébré ce 11 novembre 2015 la journée nationale de l’éducation des filles à Matam sur le thème « promouvoir l’éducation des filles et l’inclusion des enfants à besoins spécifiques spéciaux pour une éducation équitable de qualité au service du développement durable : la réponse du Sénégal». La manifestation est présidée par le gouverneur de la région de Matam, Monsieur Oumar Mamadou Baldé qui dit : « je suis venu ici pour montrer mon  soutien à l’éducation. C’est à partir de l’éducation qu’on peut vaincre l’ignorance ». Il continue dans son discours pour dire qu’ «un enfant mal éduqué a mille chances d’échouer alors qu’un enfant qui va réussir c’est quelqu’un qui a des ambitions. Si vous voulez réussir, Ayez l’ambition de mettre à l’aise vos parents. Imposer en vous un caractère de politesse. »
Quand à l’inspecteur d’académie de Matam Monsieur Seydou SY,  l’éducation des filles est la priorité de l’académie. Il poursuit pour dire : « à l’image de la marraine, nous voulons faire aimer les filles les filières scientifiques. Nous avons choisit Mme Sall pour l’offrir en exemple aux jeunes filles ».
 La marraine de cette année est Mme Sall Fatou kiné Diop, coordinatrice du programme USAID Yaajeende. Très émise et honorée, Mme Sall est ingénieur agronome. Elle affirme qu’elle va suivre de pré les dix filles récipiendaires. On a primé les quatre meilleures filles qui sont admises aux examens CFEE et au BFEM, une fille au Centre de Formation Professionnelle de Matam et une fille à mobilité réduite.
Et pour Hawa Oumar Diaw la coordonnatrice du bureau genre à l’inspection d’académie de Matam« aujourd'hui est le jour où nous concentrons notre attention sur la petite fille, mais ce n’est pas un jour isolé. Il fait partie des efforts massifs et inexorables vers un monde avec l'égalité des sexes. »
Les filles forment un groupe démographique particulièrement vulnérable et sont confrontées à des obstacles sur le plan social, économique et politique. Alors qu’elles ont le potentiel de devenir les leaders de demain et les actrices du changement. Leur autonomisation se heurte parfois à des facteurs tels que les grossesses non désirées, les mariages précoces et forcés, la violence basée sur le genre et un accès limité à l’éducation supérieure et aux services de santé de la reproduction.  Nous devons à présent nous mettre au travail pour atteindre les objectifs fixés et remplir notre promesse faite aux filles de leur offrir les opportunités qu’elles méritent, tout au long de leur cheminement vers l’âge adulte. Donc il faut inviter les chefs d’établissements à prendre des dispositions nécessaires pour rendre l’espace scolaire sécurisant pour les filles et lutter contre les mariages précoces dans la région de matam.

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