Ce
Lundi 23 Juin 2014, le Préfet du département de Kanel a rencontré tous les
chefs de parti politique et coalition de partie du département. En plus des
hommes politiques, y étaient présents le Chef de la brigade de gendarmerie de
Ourossogui, le Président de la CEDA (la
Commission électorale départementale autonome), les sous-préfets de
Ouro Sidy et de Orkadiéré, Thierno Hamidou Wane (président des imams de Kanel) et d’autres chefs de service.
Le but de cette rencontre est de discuter avec
tous les responsables politiques pour une campagne apaisée et une élection
calme. A noter que la campagne électorale se passe très bien dans le département
de Kanel. Le préfet a salué la maturité et le sens de la responsabilité de tous
les acteurs politique car à l’heure actuel du bilan, il n’y a aucune violence ni
écart de conduite. Il est important de rappeler à la population que nous sommes
dans une zone où tout le monde est parent et la parenté est sacrée. Un
responsable doit rester serein en gagnant humblement ou en perdant dignement. En
tant qu’un bon croyant, nous devons savoir que c’est le bon Dieu qui attribut
le pouvoir à qui il veut et que personne ne choisit son destin
mardi 24 juin 2014
Prostitution: 168 enfants retrouvés aux Etats-Unis
Cent soixante-huit enfants se livrant à la
prostitution ont été retrouvés et 281 proxénètes ont été arrêtés la semaine
dernière aux Etats-Unis au cours d'une vaste opération du FBI menée dans une
centaine de villes, a annoncé lundi le ministère de la Justice. "Chaque
enfant mérite d'être sain et sauf. Par des mesures comme cette opération à
travers le pays, nous pouvons mettre fin au cycle de la victimisation", a
déclaré le directeur du FBI, James Comey.
Cette opération, lancée en 2003 dans le cadre de
l'Initiative nationale sur l'innocence perdue, en est à sa troisième étape. Au
total, elle a permis de retrouver près de 3.600 enfants faisant le trottoir
dans les rues américaines, de condamner 1.450 personnes à de longues peines,
dont 14 réclusions à perpétuité, et de saisir plus de 3,1 millions de dollars,
selon un communiqué.
La semaine dernière, le plus grand nombre
d'arrestations et de victimes retrouvées ont eu lieu à Atlanta, Géorgie (sud),
Cleveland, Ohio (nord), Los Angeles ou encore Sacramento, Californie (ouest).
Les trafics d'enfants sont en général repérés par les forces de l'ordre qui
ciblent en priorité les arrêts de poids lourds, les casinos, les trottoirs ou
encore les sites internet de rencontres qui proposent des "escortes".
Si Cheikh Béthio s’était nommé Mbacké…
A Touba, une horde de pyromanes a mis le feu à
deux résidences du vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô,
à un de ses véhicules et à sa boulangerie. La famille du député a pu avoir la
vie sauve après avoir été exfiltrée de la ville par les agents de sécurité. Les
faits sont graves, très graves même. Au regard de la loi sénégalaise,
l’incendie volontaire de lieux habités constitue un crime. Autre circonstance
aggravante, les faits ont été commis dans le cadre d’une association de malfaiteurs.
Mais grande aura été la surprise de voir que les personnes mises en cause ont
été relâchées après quelques heures de garde à vue à la police.
Une telle situation interpelle tout le monde, car
elle consacre une impunité que l’on pensait révolue dans ce pays, depuis qu’un
certain Cheikh Béthio Thioune avait été jeté en prison pour des faits de
meurtres présumés, passibles de la Cour d’assises au même titre que les faits
de l’incendie de domiciles privés de Moustapha Cissé Lô. La façon dont cette
affaire est en passe d’être traitée sur le plan judiciaire pousse à regretter
qu’une certaine Aminata Touré ne soit plus ministre de la Justice. De plus en
plus, on se convainc que la résurrection de Dame justice à laquelle le régime
du Président Macky Sall laissait augurer était plus le fait d’une personne que
d’un système. Un haut magistrat ne s’y trompait pas d’ailleurs quand, plaintif,
devant certains atermoiements et certaines libérations conditionnelles de
détenus, il disait : «A la vérité, avec Mimi Touré, de telles choses ne
sauraient être envisageables.» Dans cette affaire des vandales qui ont mis le
feu aux biens du député Moustapha Cissé Lô, on peut bien considérer que la
justice a été humiliée en se couchant devant un certain ordre religieux. En
effet, les faits sont flagrants, les personnes mises en cause sont dûment
identifiées sur la base d’enregistrements vidéo et les mêmes personnes
revendiquent leur crime. Pour bien moins que cela, de nombreux citoyens ont
subi les rigueurs de la loi pénale. Les juges qui auront ce matin du 23 juin
2014 à connaître du dossier du jeune musicien Malal Talla alias «Fou Malade»,
poursuivi pour avoir traité les policiers de corrompus, devraient avoir un
certain scrupule à condamner durement le jeune prévenu. Il est frustrant que
notre République n’ait pas encore réussi à traiter de façon équitable ses
enfants. Plus que jamais, le privilège de la naissance est une réalité au
Sénégal. Dans l’affaire Cheikh Béthio Thioune, les autorités religieuses de
Touba avaient applaudi l’arrestation, au nom du respect de la loi. Ce sont ces
mêmes autorités religieuses qui protègent aujourd’hui les pyromanes. Serigne
Touba reconnaîtra les siens.
Il faut dire que rien ne saurait excuser l’attitude des vandales qui s’en étaient pris au patrimoine de Moustapha Cissé Lô, mais on ne peut pas manquer de relever que ce dernier est quelque part assez mal placé pour se présenter en victime. L’homme a habitué son monde à insulter, menacer ses vis-à-vis et brandir des armes à feu, en toute impunité. Il est connu pour exercer une violence contre ses adversaires, notamment en période électorale. Ce n’est pas pour rien qu’il est affabulé du sobriquet «El Pistolero». Une telle réputation ne plaide pas en sa faveur. Moustapha Cissé Lô, par son comportement, s’est plus d’une fois mis en situation de défiance par rapport à la loi, mais aura été toujours épargné du fait d’une certaine impunité régnante. On pourrait bien se demander si l’expédition punitive n’a pas été décidée du fait de l’impunité dont il a toujours bénéficié. En effet, face à une impunité persistante, les citoyens se sentent parfois obligés de recourir à un certain communautarisme pour se défendre. C’est ce qui fait que de nombreuses personnes peuvent se sentir gênées de voler au secours de Moustapha Cissé Lô. On se rappelle également les injures et menaces proférées par Moustapha Cissé Lô et des membres de sa famille à l’encontre de Moustapha Sow, directeur de publication du journal L’Office. Les comportements violents et les propos du même acabit sont la règle chez lui au point que quand des enregistrements de ses conversations privées arrivent à tomber dans le domaine public, rares sont ceux qui s’émeuvent de la violation du caractère privé de telles conversations. Les propos ressemblent toujours à l’homme. Il en était ainsi lors de la diffusion, dans les mêmes conditions, de propos privés contre le Président Macky Sall et sa famille ; des propos qui étaient prêtés à Moustapha Cissé Lô. Comme avec les propos présentés comme injurieux et proférés contre Serigne Abdou Fatah Mbacké, Moustapha Cissé Lô avait nié, sans convaincre grand monde, avoir insulté le Président Macky Sall. D’ailleurs, quelques temps après, sur des plateaux de télévision, il parlera du Président Macky Sall en des propos très irrespectueux. Pour autant, les propos tenus en privé, strictement en privé, ne devaient être rendus publics par aucun média. Il apparaît scandaleux que des propos privés, quelle que soit leur gravité, puissent être rendus publics de cette façon. Les médias qui ont relayé de tels propos se sont montrés irresponsables et ont été les bras armés d’adversaires de Moustapha Cissé Lô. Depuis qu’un certain Idrissa Seck a introduit dans les mœurs politiques du Sénégal l’utilisation, à des fins de règlements de comptes, d’enregistrements audio à l’insu de ses interlocuteurs, de nombreuses personnes se prennent à ce jeu malsain et en arrivent à en faire des moyens de chantage. Il y a quelques mois de cela, un chef religieux de Touba a été désemparé quand la rumeur avait circulé qu’un de ses cousins l’avait enregistré à son insu, alors qu’il tenait des propos désobligeants sur une grande figure religieuse. Il est regrettable qu’on trouve toujours des médias prompts à relayer de telles lâchetés.
Il faut dire que rien ne saurait excuser l’attitude des vandales qui s’en étaient pris au patrimoine de Moustapha Cissé Lô, mais on ne peut pas manquer de relever que ce dernier est quelque part assez mal placé pour se présenter en victime. L’homme a habitué son monde à insulter, menacer ses vis-à-vis et brandir des armes à feu, en toute impunité. Il est connu pour exercer une violence contre ses adversaires, notamment en période électorale. Ce n’est pas pour rien qu’il est affabulé du sobriquet «El Pistolero». Une telle réputation ne plaide pas en sa faveur. Moustapha Cissé Lô, par son comportement, s’est plus d’une fois mis en situation de défiance par rapport à la loi, mais aura été toujours épargné du fait d’une certaine impunité régnante. On pourrait bien se demander si l’expédition punitive n’a pas été décidée du fait de l’impunité dont il a toujours bénéficié. En effet, face à une impunité persistante, les citoyens se sentent parfois obligés de recourir à un certain communautarisme pour se défendre. C’est ce qui fait que de nombreuses personnes peuvent se sentir gênées de voler au secours de Moustapha Cissé Lô. On se rappelle également les injures et menaces proférées par Moustapha Cissé Lô et des membres de sa famille à l’encontre de Moustapha Sow, directeur de publication du journal L’Office. Les comportements violents et les propos du même acabit sont la règle chez lui au point que quand des enregistrements de ses conversations privées arrivent à tomber dans le domaine public, rares sont ceux qui s’émeuvent de la violation du caractère privé de telles conversations. Les propos ressemblent toujours à l’homme. Il en était ainsi lors de la diffusion, dans les mêmes conditions, de propos privés contre le Président Macky Sall et sa famille ; des propos qui étaient prêtés à Moustapha Cissé Lô. Comme avec les propos présentés comme injurieux et proférés contre Serigne Abdou Fatah Mbacké, Moustapha Cissé Lô avait nié, sans convaincre grand monde, avoir insulté le Président Macky Sall. D’ailleurs, quelques temps après, sur des plateaux de télévision, il parlera du Président Macky Sall en des propos très irrespectueux. Pour autant, les propos tenus en privé, strictement en privé, ne devaient être rendus publics par aucun média. Il apparaît scandaleux que des propos privés, quelle que soit leur gravité, puissent être rendus publics de cette façon. Les médias qui ont relayé de tels propos se sont montrés irresponsables et ont été les bras armés d’adversaires de Moustapha Cissé Lô. Depuis qu’un certain Idrissa Seck a introduit dans les mœurs politiques du Sénégal l’utilisation, à des fins de règlements de comptes, d’enregistrements audio à l’insu de ses interlocuteurs, de nombreuses personnes se prennent à ce jeu malsain et en arrivent à en faire des moyens de chantage. Il y a quelques mois de cela, un chef religieux de Touba a été désemparé quand la rumeur avait circulé qu’un de ses cousins l’avait enregistré à son insu, alors qu’il tenait des propos désobligeants sur une grande figure religieuse. Il est regrettable qu’on trouve toujours des médias prompts à relayer de telles lâchetés.
Par Madiambal Diagne
vendredi 20 juin 2014
Malal Talla, alias Fou Malade, alpagué devant le ministre de l’Intérieur: Les raisons de l'arrestation du "Y en a marriste"
Malal Talla, le tonitruant rappeur et non moins membre
actif du mouvement Yen a marre a été alpagué par les limiers du commissariat de
Guédiawaye. La cause?
Faisant partie des invités de marque
de la journée mondiale de lutte contre la drogue, Fou Malade a pris la parole
au Cdeps de Guédiawaye devant le ministre de l'Intérieur, entre autres
autorités de la police. Et selon des sources policières, durant sa prise de
parole, il aurait traité la majeure partie des limiers de
"corrompus". Suffisant alors, pour qu'il soit menotté sur le
champ et mis dans le panier à salade.
Une version battue en brèche par un membre influent du mouvement yen a marre, puisqu'à l'en croire," Malal n'a fait que sensibiliser sur les méfaits qui gangrènent notre société a fortiori la Police, rappelant ainsi le scandale de la drogue qui a éclaboussé la police nationale."
Aux dernières nouvelles, il est placé en garde à vue au commissariat de Guédiawaye. Affaire à suivre!
Une version battue en brèche par un membre influent du mouvement yen a marre, puisqu'à l'en croire," Malal n'a fait que sensibiliser sur les méfaits qui gangrènent notre société a fortiori la Police, rappelant ainsi le scandale de la drogue qui a éclaboussé la police nationale."
Aux dernières nouvelles, il est placé en garde à vue au commissariat de Guédiawaye. Affaire à suivre!
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