vendredi 23 mai 2014

Les Fautes sur le Coran : Oumar Sankharé récolte la colère des islamologues



"Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames (plumes pour écrire), quand bien même les mers se transformeraient en océan d'encre, où conflueraient sept autres océans, les paroles de Dieu ne s'épuiseraient pas. Car Dieu est Puissant et Sage." C’est ainsi que le Créateur de l’Univers cristallise, dans la Sourate 31, Verset 27, consacré à «Luqman», ce grand sage de l’ère pré-islamique, le caractère immuable, inimitable, et «in-plagiable» (si le grand agrégé en grammaire, le professeur Oumar Sankharé nous permet d’user de ce néologisme barbare !) du Livre Saint. Dont le Seul et Unique inspirateur devait asséner, comme pour mettre prémonitoirement en garde contre les futurs assauts, certes stériles, des inévitables contempteurs du Livre Sacré, à travers les âges : «En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes Le Gardien» (Sourate 15 «Al-Hijr», Verset 9).
Connu pour être un Senghoriste passionné, agrégé en grammaire et non moins arabisant, Pr Oumar Sankharé a remis en cause l'ordre établi avec la publication de son dernier roman. Il essaie de démontrer que le Prophète de l'islam n'est pas un illettré et que le Coran est imprégné de la culture grecque, car renfermant plusieurs aspects que l'on retrouve dans les œuvres de Platon et Parménide, ou encore « qu'il y a des fautes dans le Coran ». Pr Khadim Mbacké, islamologue se dit étonné, car Pr Sankharé dit des choses difficiles à comprendre. Or, là, je vois qu'il ne fait pas forcement preuve de clarté dans les idées qu'il avance ».

Selon Pr Mbacké, il y a beaucoup de confusions et d'affirmation gratuites. Et pour régler le problème, il invite son compatriote au débat. « Je lui propose de venir engager le débat en arabe avec nous, moi, je suis prêt sur la question. Un débat en français et en arabe », défie professeur Khadim Mbacké. Oustaz Alioune Sall n'a pas lui-aussi ménagé le professeur Sankharé. « De toute ma vie, il est le seul individu que j'ai entendu dire qu'il existe des fautes dans le Coran », souligne-t-il. Selon Oustaz Sall, « si on parle du Coran et qu'on n'accepte pas d'en débattre avec les « Ndongo Daaras », cela signifie qu'on a peur d'eux, car le Coran, ce sont les « Ndongo daaras » qui le maîtrisent ». D'ailleurs, il avertit « qu'au Sénégal quelqu'un qui s'attaque au Coran va le regretter toute sa vie ».

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