Le dépôt des listes pour les élections locales du 29
Juin 2014 ne finissent pas de révéler tous ses secrets. Le parti au pouvoir
(Alliance Pour la République et ses alliés) est parti en quête de voix en rang
dispersé dans certaines localités. Certains militants de la première heure sont
oubliés du fait de leur manque de popularité ou l’absence de base. Quand à l’opposition,
elle est presque inexistante à l’intérieur du pays ; elle avait même du
mal à boucler sa liste.
Dans certaines communes on fait appel aux transhumants
pour diriger la liste Benno Bokk Yakaar et c’est normal on est dans le milieu
politique celui qui a plus de base a tous le pouvoir et tous les honneurs.
Mais ce qui est plus déragent dans ce dépôt de liste,
c’est le cas de la liste de Touba. Je ne peux pas comprendre comment fait-il on
exige la parité à Dakar, à Ziguinchor, à Tivaoune, à Fongolémi, au Fouta et
partout au Sénégal et on accepte le contraire au Touba. Comment le Préfet et la
CEDA (la commission électorale
départementale autonome) de cette localité ont accepté une liste qui ne
rempli pas toutes les conditions. Alors qu’il est bel et bien mentionné que
toute liste qui ne respecte pas la parité Homme/Femme sera rejetée. Je me
demande où sont les réseaux de femmes (Siggil Jiguen, Souheul Gueur, Femme et
développement et j’en passe) et les défenseurs des droits de femmes ?
De grâce, il ne faut pas confondre administration et
religion. Nous sommes tous des sénégalais et faisons tout pour garder cette
cohésion sociale. On ne peut pas avoir un état dans un Etat sinon chacun vas
réclamer sa part du gâteau.
N’oublions pas que cette parité n’arrange personne
surtout que les femmes de Fouta et beaucoup d’autres à l’intérieur du pays ne
sont pas encore prêtes à diriger. Nous n’avons pas les même réalités ; la
situation de la femme Dakaroise n’est
pas la même à celle qui vie au fin fond du bas de Sénégal. Ces femmes doivent
être former sur tous les plans.
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