La commune de Sinthiou Bamambé (dans la région de
Matam) s’est réveillée dans une situation macabre. Un boutiquier âgé de vingt
sept ans répondant au nom de Moustapha Dia, a été trouvé mort dans des
conditions inhumaines dans sa boutique la nuit du mercredi 15 au jeudi 16
janvier 2014.
Consternation et inquiétude sont les sentiments qui habitent
ce jeudi 16 Janvier 2013 la population de la commune de Sinthiou Bamambé. Le
corps inerte de ce commerçant baol baol originaire de Touba, en remplaçant de
son grand frère toujours pas revenu du Magal, fait l’objet de toutes les
discussions et les commentaires vont bon train. Le réveil a été plutôt brutal
pour les habitants de cette commune et l’horreur est le sentiment le mieux
partagé.
En fait, se sont les serveurs de pains qui étaient les premiers
sur les lieux. Après avoir longtemps attendu, ils ont décidé d’aller frapper à
sa porte mais hélas sans succès. Ils alertent la maison et qui à leur tour
informe le maire de la ville. L’édile de
la ville en compagnie des notables ont découvert après ouverture des lieux un
corps sans vie du commerçant dans une marre de sang sous son comptoir. Le maire
Amel Talla, première personne sur les lieux du meurtre après avoir été avisé
explique « il avait une plaie béante dans la partie gauche du cou. Son assassin
a du le frapper avec quelque chose de tranchant pendant qu’il se retournait
pour le servir, car il tenait une pièce de cents francs dans la main. Ce qui
laisse cependant tout le monde perplexe, c’est que la boutique est intact, rien
n’a été volé .
Informés, des éléments de la gendarmerie de la brigade
d’Ourossogui n’ont pas mis du temps à rallier les lieux du drame. Les
sapeurs-pompiers de Matam évacue le corps sans vie à la morgue de l’hôpital
d’Ourossogui puis acheminé vers Touba pour les besoin de l’inhumation.
Pourtant cette commune très réputée avant pour son
caractère calme prend des ailes de violences . Une
enquête est ouverte pour démasquer le ou les auteur(s) de cet acte ignoble. Toute
fois, les gendarmes avaient arrêtés quelques jeunes du quartier pour des
besoins d’enquêtes mais ils ont tous été relâché et l’enquête suit son cours.
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