Selon le site gambien
freedomnewspaper cité comme source par Le Quotidien, Yaya Jammeh qui avait
dépêché une délégation de 30 personnes composée entre autres de 5
ministres et de 10 directeurs de cabinets, avait exigé des résultats
probants à ses émissaires. N’étant pas allé au bout de son ambition de voir les
deux parties autour de la table, il leur avait cependant confié la
responsabilité de « dialoguer avec les Sénégalais pour la réouverture de la
frontière ».
« Maintenant Yaya
Jammeh n’exclut pas de considérer la demande du syndicat des transporteurs
sénégalais. Sans le Sénégal, il est inutile d’avoir des ports. Notre économie
dépend du Sénégal », a déclaré un ministre d’Etat gambien qui s’est confié sous
le couvert de l’anonymat.
Du nombre de ceux qui
étaient désignés pour aller convaincre la partie sénégalaise de lever le
blocus, il indique qu’ils ont tous fait l’objet de menace de mort de la part du
président gambien: « Yaya Jammeh a menacé de nous brûler vivants ou de nous
envoyer en prison si nous rentrons en Gambie sans consensus avec les autorités
Sénégalaises. Il est de plus en plus préoccupé par la
fermeture de la frontière. En général, Yaya n’est pas quelqu’un qui supplie les
gens pour quelque chose. Il pense que la Gambie est une île. Cette fois-ci, il
implore le Sénégal de rouvrir la frontière», a confié celui-ci.
Auteur: seneweb news - Seneweb.com